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QUAND L'EAU SUBLIME LA VILLE

 

Quintessentes molécules en fluide chuchotant

Ultime ivresse originelle à la terre nourrissant

Allume de ses éclats cristallins mille chimères

Noie, berce, chante et transcende la lumière.

Dansante elle habille le monde et porte l’humanité

Lascive ou vive, murmures et mouvements hypnotisent

Et si subtilement elle se faufile en ville, enrubannée

Alors la précieuse sublime le bitume qu’ainsi elle attise.

Usant de ses charmes diamantins elle défile à l’agora

Serpente ici et là guidée par mains et natures

Usine la terre, sculpte la flore, parfume Gaïa

Boit de sa transparence tout le ciel et l’architecture.

Libre, espiègle, elle se joue du paysage de la cité

Imite ses couleurs, s’éclipse puis jaillit de par les pierres

Mélange sève, argile et vent, ruisselle sous les rues, chaloupée

Elle se pavane, nargue passants et édifices millénaires.

 

Limpide, elle peut être d’or et scintillante au soleil du jour

Argent à la lune qui s’y perd, obscure à la nuit qui s’éteint

Vagabonde métamorphose au gré du temps et de ses contours

Intime dédale de veines allaitant les cœurs urbains.

Légère et sauvage, de sa mélopée elle charme les hommes

Les relie à l’état premier aux creux d’une mère…

Eau délicate ou brutale, oh belle artiste de vie et des villes. 


21.01.2010


Poème écrit dans le cadre d'un concours organisé par la ville de Châlons en Champagne en 2010, dont le thème était "Quand l'eau sublime la ville". Inscrite dans la catégorie Amateur, j'ai remporté avec ce poème le premier prix. 


GOURMANDISES

 

Grâce de Nature nous offrant ses trésors

Ode merveilleuse en la majeur terre et mer

Usine l'humanité à l'encre de nos corps

Rythmant le vital, l'argent et l'ère.

Métamorphosée par la goût d'une main toquée

Assise aux fourneaux d'une mère en tablier

Noyée en artifice d'ajout à la chaîne

Donne aux papilles le plaisir, à l'organe l'oxygène.

Infinies créations aux arts des saveurs

Sculpture des mets en tableaux de maîtres

Érige la cuisine en indispensable bonheur

Souhaitant des heures saines à des millions d'êtres...

 

14.08.2011

 

site : romont.ch
site : romont.ch

ENFANCE


J'ai dans le cœur du papier bulle

D'émoi à l'aube il m'en bouscule

J'ai dans la peau des chamalows

Chatouille mon âme de menthe à l'eau.

Et la terre grattée en marc improvisé

Et l'arbre grimpé en engin de l'espace

Et les nuages au vent en dessins animés

Et l'ombre sous le lit en monstre de grimace.

De sourires et de larmes, mon âme s'est nourrie,

De songes et d'amours, ma chair a grandi,

Épanouie, je caresse de mes sages yeux

L'enfance idole aux temps précieux.

Libre je m'en vais créer mon nouvel âge

Avec pour sentinelle ces jeunes images.

Oui, je marche en me retournant

Douce mélancolie du jour d'avant...


2012

AU FIL DU SOLEIL


Au fil du soleil je faufile mon œil,

Je sais le souffle du ciel dans les cheveux

J'entends l'esquisse du temps et ses écueils

Je sens la terre sous les ongles curieux

Je vois le pas qu'un tapis vert recueille

Et ça court aux scenarii improvisés

Et ça pleure à la peau écorchée

Et ça rêve aux nuages déguisés

Et ça crie aux doux jeux de l'amitié.

Au fil de l'œil, je faufile mon soleil

Je sens le goût du miel dans leur chant

Je vois l'univers sous la main émerveille

Je sais la malice qui au grand monde éveille

J'entends la paix dans le cœur des enfants.


12.06.2012

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