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SOMBRE,

 

Sombre icône que celle de mon temps

 

Qui porte en air ces jours douloureux

 

Et répand la poussière de mon sang

 

Aux lunes vides de mes membres furieux

 

Sombre cri que celui de mon pas

 

Qui porte en heurts l'être en absence

 

Et répand la poussière de mes émois

 

Au ciel vide de mon cœur en méfiance

 

Sombre parfum que celui de ma peau

 

Qui porte en art les caresses crasseuses

 

Et répand la poussière de mes os

 

Aux terres vides de mes nuits heureuses

 

                                   (18.04.07)

J'AIMERAIS SENTIR L'INSTANT...

 

J'aimerais sentir l'Instant au creux de mes mains

Le contempler, le respirer doucement

Souffler la poussière

Et retrouver sa luminance

 

J'aimerais tenir l'Instant au creux de mes mains

Le caresser, le murmurer doucement

Effacer le temps

Et retrouver son éternel...

Que ma prière gomme les ans

Et puisse ce jour m'envelopper

Que chaque objet, chaque étoile

Soient là, à la méme place

Que chaque étreinte, chaque frisson

Soient là, dans les mémes corps

Le même toi, le même moi.

 

 Nous

 

Et nos amours intensément adorées

Et nos secrets intensément dévoilés

 

J'aimerais tant revivre les heures de cet aveu

Ces heures bouleversantes en mon âme ensorcelée

Je veux retrouver l'Instant de notre certitude.

 

                                           (11.2001)

J'ALOUSIE,

 

Dans sa danse perpétuelle

Elle déroule son tapis bleu

Va, vient, vogue et vague

Exhibe ses charmes sur le sable fin.

 

Et de sa voix transparente

Murmure les paroles magiques

Qui attirent dans son miroir

L'homme séduit par la belle.

 

Le corps et l'esprit inondés

Il cueille la vague chanteuse

Et glisse au gré de l'éphémère

Soleil et sourire au cœur.

 

L'élégante se sentant plaire

Se fait douce et agitée

Et de ses mille sirènes

Prend au piège l'homme flatté.

 

Elle caresse de son or

Son esprit tout entier

L'envoûte des ses flots

L'homme aimant se laisse bercer.

 

Et les amants corps à corps

En silence dansent et transent

Jusqu'à l'instant sublime

Où la terre se fait alcôve.

 

Et dans son attente perpétuelle

Entre l'amour et l'amertume

Elle espère, sourit et pleure

La femme seule sur le sable fin.

(01.2000)